Industrie 4.0

  • Bienvenue dans l’entreprise intelligente de l’avenir !

    Saviez-vous que nous sommes à la veille d’une quatrième révolution industrielle majeure ? Elle marquera le début d’un monde dans lequel les technologies basées sur internet seront utilisées au maximum. Jetons un coup d’œil sur la manière dont nous travaillons à l’Industrie 4.0 au sein d’ArcelorMittal Belgium.

    Lors de la première révolution industrielle, qui a eu lieu à la fin du XVIIIe siècle, l’introduction de la vapeur et de la production industrielle mécanisée occupait une place centrale. La deuxième révolution apporta avec elle l’électricité, et la troisième révolution, la plus récente, a marqué le début de la période des ordinateurs et des robots. Les technologies numériques qui découlent de cette troisième révolution digitale sont entre-temps devenues si puissantes, communicatives et autonomes qu’elles engendrent une nouvelle et quatrième révolution.

    Automatisation

    En tant qu’entreprise innovante pour laquelle l’informatique et l’automatisation sont un levier pour notre progrès technologique, nous avons, au sein d’ArcelorMittal Belgium, déjà mis en place depuis quelques années les premières étapes qui nous mèneront vers cette quatrième révolution et l’industrie 4.0. C’est ainsi que nous faisons œuvre de pionniers sur le plan de l’automatisation des grues à grande échelle, entre autres. Nous avons développé entièrement en interne la technologie sous-jacente, et nous avons aussi entre-temps transmis cette technologie à d’autres sites au sein du groupe ArcelorMittal.

    L’« internet des objets »

    Devenir une entreprise sidérurgique « intelligente » se traduit également dans la mise en place concomitante de capteurs dans les installations. Ces capteurs vont partager les mesures, par le biais du réseau, avec nos collaborateurs et/ou avec d’autres installations. Le fait que les installations, et plus seulement les ordinateurs, les smartphones et les tablettes, communiquent entre elles est appelé l’« internet des objets » (Internet of Things, IoT). Les installations vont apprendre d’autres installations, de sorte qu’elles seront capables de prévoir un problème de qualité ou un entretien imminent, par exemple. Plus les installations seront connectées les unes aux autres, plus les données pourront être échangées, et donc plus « intelligentes » (smarter) ces installations deviendront. Cet « internet des objets » s’imposera aussi dans notre vie quotidienne. Pensez ici aux véhicules autonomes, à l’impression 3D… par exemple.

    Les « Big data »

    La quantité phénoménale de données engendrées par l’« internet des objets » est appelée « Big Data ». Les « Big Data » sont un ou plusieurs ensembles de données qui sont trop grands pour être traités selon les méthodes de gestion et de traitement des données traditionnelles. En outre, ces volumes de données sont proposés à des vitesses plus élevées et ils présentent une plus grande variété de formats de données. Le défi consiste pour nos collègues à retirer les bonnes informations de ces ensembles de données, puis d’en faire des modèles (mathématiques) qui pourront conduire à des processus de production plus efficaces, à une amélioration de l’efficacité en matière de coûts, à une automatisation supplémentaire, etc.

    Ces dernières années, ArcelorMittal Belgium s’est fortement impliquée dans les thèmes précités. Chaque jour, nos collègues, avec les équipes R&D d’ArcelorMittal dans le monde entier ainsi que nos collaborateurs externes, sont à la recherche de cette prochaine étape qui nous mènera vers l’« entreprise sidérurgique de l’avenir », avec laquelle nous allons repousser sans cesse les limites de la production de l’acier.